Nom : ???
Prénom: Konan
Age: 25 (Il me semble.)
Sexe: Féminin
Relation: Cela n’est d’aucune utilité pour un shinobi…
Physique: (avec image si possible) Les cheveux indigos qui ne s’arrêtent que sur le bas de son visage lui donne un air perpétuellement mélancolique. Sa chevelure fait comme un rideau, un voile, un mur entre elle et le reste de l’humanité. Konan garde souvent les yeux clos pour ne pas que son jugement soit affecté par ce qu’elle voit, ne pas être aveuglé par ce monde encore imparfait…Juste pouvoir dessiner les contours de ce qu’il sera, plus tard. Ainsi quand elle ouvre les yeux on ne peut qu’être surpris par la couleur pluie de ses iris… Un bleu étrange presque surnaturel… A Ame il y avait une légende. On disait que si il y pleuvait autant c’était parce que les divinité du ciel pleuraient chaque mort tombé sur le sol qu’elles protégeaient. Et que toute cette pluie se reflétait dans les iris de « L’Ange de Dieu ». Il y avait ce visage clos… et l’autre, celui qui avait ouvert ces immenses yeux d’azur : violent contraste...
Konan reste souvent inexpressive, sans bouger le moindre muscle, tel une statue, la statue prêtresse dans le temple d’un Dieu. Elle a le teint extrêmement pâle comme le papier…
Blanc…
Tel est le mot qui est gravé sur sa bague « Haku ». Signe de reconnaissance du fait qu’elle appartienne à l’Akatsuki. Le blanc est son « élément » comme on pourrait le dire. C’est ce qui se démarque d’elle et parfois de ses grandes ailes aux plumes de papier…Elle porte une fleur d’origami en papier dans les cheveux. Son corps est recouvert du traditionnel manteau noir aux nuages rouges sang, uniforme de l’Organisation…
Caractère: Elle souriait beaucoup… Avant, à Yahiko, à Nagato, à Jiraya-sensei à tous juste pour leur donner de l’espoir. Quelque chose pour s’accrocher en se disant que ça ira mieux plus tard… Mais à présent… que reste il de ce sourire ? Que reste il de cette enfant… ?
Oh certainement plus grand chose.
Oui plus rien. Konan ne sourit plus, ne parle plus. Elle reste dans un mutisme presque religieux. Elle ne montre aucune émotion sur son visage et suit juste les ordres de Pein.
Sans rien dire. Il semble que peu à peu elle parle autant que son papier…
Nindo: Purger ce monde comme le souhaite Pein.
Village souhaité: Akatuski
Histoire(Je fais un test rp en même temps ^^)
Ame no kuni…
C’était l’histoire d’un pays ravagé par des guerres qui n’étaient jamais les siennes, d’hommes et de femmes qui luttaient pour pouvoir vivre sur ce sol détrempé qui n’était rien d’autre qu’un champ de bataille… Quand la vie déserter le corps, le cadavre venait à chuter et se retrouver gisant dans la boue… Un mélange de désolation : Terre, pluie et sang…
La petite fille qui se trouvait sur une rive dont la rivière était d’une couleur brune et salie par le sang, se demandait si les fleurs pourrait un jour poussait à nouveau dans ce terreau de sang…
L’enfant déposer de petites formes en papier, quelques fleurs pour accompagner les morts… Son regard se posait sur les cadavres gonflés d’eau qui flottés et dérivés avec le courant.
On lui avait dit que ses parents étaient morts en défendant un pont du village. Pour elle cela était très abstrait, elle ne connaissait que la destruction. Que la guerre… Alors un pont ? Ici, il n’y avait plus que des ruines. Tout est en ruine, les bâtiments mais aussi bien les habitants du pays de la pluie. Quelque chose en eux à été fracassé, destinée au passé.
Et seulement à lui… Sacrifice sur l’autel de la Guerre… Les villes à feu et à sang se reconstruisaient continuellement, avant d’être à nouveau rasées par des guerres. Les humains se haïssaient et se détruisaient les uns les autres.
Dans cette ambiance de douleurs, de tortures et de souffrances infinies, sous un rideau de pluie torrentielle, se recroquevillait l’un des enfants de ce Pays mutilé et défiguré.
Le monde lui déplaisait de plus en plus.
Elle avait compris. L’espoir n’est qu’une illusion, tout acte d’amour est une séparation.
Konan ne bougeait pas, ne bougeait plus ,elle ne voulait plus bouger. Elle essayait de prier. Prier pour l’humanité, pour que ça s’arrête mais prier… Qui pouvait elle Prier ?
Une personne qui tirait un corps de l’eau s’arrêta devant elle en lui demandant…
Konan ? Pourquoi es tu si abattue ? tu n’a pas huit ans mais tu passes tes journées à fixer le paysage sans bouger.
J’ai vu des corps sur le Fleuve… Dans la foret, dans les rues… partout. Et cela ne choque plus personne. Alors que les cadavres coulent dans l’eau des hommes et des femmes se purifient dans le fleuve pourtant empli de sang et de mort…
Pourquoi… ? Pourquoi la guerre revient elle toujours ici pour faucher encore plus de monde… ? Pourquoi ne pouvons nous rien y changer… A ce massacre, à la façon misérable dont les survivants sont forcés d’exister…Pourquoi le pays où nous sommes nés est il si pauvre ?
Konan ne se souvenait plus ce que l’homme lui avait répondu, cela remontait à trop longtemps. Et cela n’avait sans doute pas la moindre importance. De l’enfant qu’elle était il ne restait qu’un vague souvenir, visage au traits trop confus. Maintenant elle avait le pouvoir de changer ce monde corrompu.
** Ma sérénité ne sera jamais tienne, Humain : tu oscilles entre des carnages et ton monde illusoire, monde détérioré, monde des hommes, torturé par tes émotions, tes blessures – douleur, douleur, joie éphémère, et encore douleur…**
Ils en avaient le pouvoir. Pour tous les enfants à venir. Pour créer un peuple à ses pieds. Seul Dieu dictait qui aurait le droit de voir le lendemain et ceux qui ne le verrait pas.
Il était le Dieu, et elle était l’Ange. Les dieux de la mort. Les dieux de la justice et du mensonge…
Elle exécutait les ordres divins de façon implacable, sans jamais hésiter ou trembler.
L’enfant qu’elle avait été n’avait plus de place pour ce qu’elle était. Celle qui exécutait la parole de Pein, L’Ange de la mort. Elle savait que le sang qui tachait ses mains si blanches, ses mains de papier ne partirait jamais. Peu lui importait… Elle déployait ses ailes sous la pluie battante. Privant ceux que Pein avait décidé d’ôter le jour.
Shinobi, civils, femmes, enfants… Aucun ne verrait un jour de plus si Dieu l’avait décidé.
Et c’était très bien ainsi…